Le Goût 1 partie



Le Goût

Ce mot présent dans notre dictionnaire, est un mot qui représente des sensations bien connues. En réalité, il n’existe pas car le goût n’est en réalité qu’une mémoire. Cette mémoire pour chacun d’entre nous est ancienne, puisqu’elle remonte à notre état d’embryon qui a enregistré des sensations que sa mère lui a transmis. Il n’est pas rare que des effets négatifs de la mémoire gustative de la mère sur une sensation gustative soit transmise à la mémoire sensorielle de l’embryon donc au futur bébé. Il en sera ainsi pendant toute la grossesse. Viendra l’heure de la délivrance et le bébé vivra de sa seule dépendance. Il sera bien sûr nourri ou au sein ou au biberon et sera toujours dépendant de sa mère pendant encore quelques mois, mais il aura déjà sa propre possibilité d’analyse et de classement. Changez son lait, il risque de ne pas aimer le nouveau car sa mémoire gustative ne sera pas initiée à ce nouveau goût donc elle ne le reconnaitra pas. Comme elle n’a pas encore d’autres repaires, elle risque de l’écarter et bébé refusera le biberon. Puis, bébé apprendra et découvrir des saveurs nouvelles, il va les analyser, les comparer. Il apprendra vite à les apprécier, il les classera par catégories de sensations donc de repères. Plus il grandira, c’est chaque jour, chaque minute qu’il enrichira son patrimoine gustatif de goûts qu’il apprendra à apprécier ou à refuser, car il découvrira d’autres sensations comme l’amertume ou les mauvais goûts etc.
Il fera d’ailleurs la même chose avec chacune de ses mémoires sensorielles. Le chaud, le froid, le son, la vue ainsi que son sens olfactif se développeront au contact des autres. C’est cet ensemble qui formera ce qu’on appelle communément le goût. Tout au long de sa vie, il s’améliorera et sa mémoire s’affinera de plus en plus, jusqu’au jour ou par maladie ou vieillesse sa mémoire disparaitra. Il entrera dans un phénomène qui le rapprochera d’un engrenage final et fatal qui le rapprochera de la fin de sa vie terrestre.
On peut donc en conclure, que le goût est un sens qui est propre à chacun d’entre nous. Il est fonction de notre éducation, du milieu dans le quel on vit, de notre intelligence, de notre curiosité et de notre sens de l’opportunité. Il est unique et ne peut se partager. Il peut aussi être éphémère. Disputez-vous avec quelqu’un avant de vous mettre à table, vous n’aurez plus d’appétit et encore moins de goût. Les choses deviendront fades.
Le temps, la chaleur, le froid, le moment, le jour, la nuit, l’instantané auront donc des effets immédiats. Soit, ils peuvent être positifs et générer de l’appétit, soit ils sont négatifs et amèneront un rejet pouvant allez jusqu’au dégoût. De toute façon ses effets seront très passagers ou éphémères.



Comment fonctionne le goût.
Le goût est tributaire d’un système qui dépend du système sensoriel général. C’est donc un des 5 sens. La bouche se compose de capteurs neurologiques que l’on appelle papilles gustatives. Elles enregistrent des sensations qu’elles connaissent puisque ces papilles sont en relation directe et instantanée avec la mémoire. Ce sont ses yeux, son toucher, son oreille. Les sensations gustatives qu’elles perçoivent ne durent en bouche que très peu de temps. Environ 30/35 secondes selon la perfection de la sensation. Cette longueur de perception est d’abord forte, on l’appelle l’attaque en bouche, puis elle diminue au fil des secondes pour s’estomper au bout des 30/35 secondes. Elles laissent apparaître souvent des arrières goût de saveurs auxquels on ne s’attend pas et qui marquent et accentuent le ressenti de la qualité du produit dégusté.
Cette longueur en bouche s’appelle la queue de cette sensation. Elle se définît comme étant la caudalie, un terme usité plus particulièrement par les dégustateurs de vin, d’alcool ou de fruits. Ce phénomène de longueur en bouche disparaît petit à petit. Cela explique pourquoi un fumeur déguste sans aucun problème, il lui suffit d’attendre quelques minutes après sa dernière cigarette pour goûter un produit. Les papilles gustatives sont un phénomène neurologique, elles s’autodétruisent leur mission terminée mais renaissent aussi vite pour une autre mission.


Maintenant examinons le principe du son et du fonctionnement de l’oreille.
Un dispositif sensoriel est une partie du dispositif nerveux responsable de la sensation. Il regroupe les récepteurs sensoriels les voies nerveuses, et les parties du cerveau responsables du traitement de l'information sensorielle.
La totalité des dispositifs sensoriels se divisent en sensibilité générale ou somesthie et en sens dits spécifiques : la vision, l'odorat, le goût, l'ouïe et le toucher.
Nous savons tous ce qu’est un tourne disque sur lequel nous posons un vinyle. Sur ces deux faces apparaissent des sillons. Ils sont tous ou presque, différents, chacun d’entre eux correspondant à une note de musique donc à un son. Se tourne disque est porteur d’un bras articulé sur lequel il y a une tête avec soit une pointe métallique soit une pointe en diamant. Cette pointe va venir se frotter sur chacun des sillons en dégageant un son qui correspond à la gravure du sillon. On obtient le même fonctionnement en frottant son doigt humide sur le bord d’un verre en cristal. Plus le cristal est fin, plus le son est aigu.
Pour notre tourne disque, les sons émis sont transmis au haut parleur qui les projète dans l’air. L’oreille n’est pas en lien par des fils avec le tourne disque. C’est l’air qui porte ces sons donc cette vibration jusqu’au pavillon de nos oreilles. Les vallonnement du lobe vont renvoyer les sons vers la trompe de l’oreille et le tympan qui les transmettront à leur tour à la mémoire du son par les conduits auditifs (nerfs auditifs). Une fois l’enregistrement réalisé de façon instantané, le cerveau se charge de les lire et de les transcrire dans un langage que nous comprenons pour que chacun puisse les entendre et les identifier.

Le chemin du goût est identique puisque nous sommes dans le même schéma de système sensoriel. On a vu que les papilles gustatives étaient des capteurs sensoriels éduqués avec une base de repères constitués. En fonction de cette base et de son éducation, les papilles vont transmettre comme le fait le haut parleur du tourne disque ce qu’elles ont perçues en utilisant le canal sensoriel gustatif. Ces informations sont transmises la aussi à la mémoire qui les stocke. Le cerveau se charge de les interpréter en fonction de ses propres connaissances et de les divulguer.


Mais que nenni, comment sont transmises ses informations à la mémoire ?
C’est par le biais du canal sensoriel qui est un nerf sensitif gustatif. Mais, que je sache nous n’avons pas à cet endroit une petite cuillère qui va transporter dans un frigo caché dans un coin du cerveau un morceau de matière dégustée. Non, toute cette matière a été disséquée neurologiquement et transformée en une vibration comme pour notre partition musicale. Mais dites moi si c’est une vibration qui est transmise par le nerf sensitif gustatif à la mémoire, une vibration mais c’est un son !!! A partir de là une conclusion s’impose, en réalité on ne goûte pas un produit mais on l’entend et c’est le cerveau qui entend ces sons qui lui les transforme en des sensations que nous ressentons et connaissons…
Pour une découverte, c’est une découverte pour beaucoup d’entre vous. Vous en voulez des preuves et bien continuons. Il vous est arrivé certainement souvent de dîner ou déjeuner chez de vrais cordons bleus. La maîtresse de maison sert chacun de ses invités et chacun goûte son plat qui est délicieux. Il se passe dans toutes les familles du monde le même phénomène que chacun a pu remarquer. Le silence se fait autour de la table…Tout le monde se tait. On entendrait une mouche voler, et il y a toujours quelqu’un pour dire à ce moment là : « Qu’est ce doit être bon, plus personne ne parle, et c’est vrai que c’est bon et même très bon ».

Pourquoi se phénomène universel et mondial se produit t’il ?
Pour mieux entendre ce que l’on mange. La vibration émise est une vibration sensorielle organique qui n’a rien à voir avec la puissance d’une voix ou d’un haut parleur, elle est donc infime et chacun se tait car il a besoin de l’entendre.  C’est à ce moment que vous allez comprendre la signification de messages que nous imposons à nos enfants. Pourquoi nous leur disons, on ne parle pas fort à table, on ne regarde pas la télé en mangeant, coupe le poste à table, enlève ton casque à table, toutes ces choses que l’on dit sont importantes et vous donnerons l’explication de leur origine. A contrario, le fonctionnement du système sensoriel gustatif n’est pas une inconnue pour tout le monde. Des sociétés commerciales ayant pignons sur rue, comme Mac Donald, Bouddha bar, Hard rock café et beaucoup d’autres mettent la musique à tue tête. Ce n’est pas pour l’ambiance comme vous pourriez le croire, c’est beaucoup plus subtil. Comme leur cuisine est immonde, immangeable pour un connaisseur, le bruit ne vous permet pas de comprendre, ni d’enregistrer ce que vous avez dans votre assiette. Comme vous vous trémoussez sur la piste de danse pendant ou après le repas, les efforts aideront la digestion et tout se passera à peu près bien. Ne vous laissez pas avoir dans ce genre d’établissement car l’hygiène nutritionnelle est à la hauteur de ce que vous avez dans l’assiette. J’ai pris ces exemples car je les connais bien, mais sachez que chaque fois que vous rentrerez dans ce genre d’établissement pour y consommer des aliments c’est une forme d’empoisonnement neurologique et digestif que vous vivrez sans vous en rendre compte.
Découvrir les mauvais effets du son sur la nutrition et la digestion, sont une éducation et pas essentiellement une forme de politesse pour nos enfants. Voici pourquoi… Au delà, les vraies raisons sont techniques et organiques. Nous avons des organes qui sont conçus pour réaliser une bonne digestion. Ce sont l’estomac, la rate, le pancréas, le foie et les reins. Chaque organe à son rôle et fabrique à bon escient les sécrétions nécessaires à une bonne digestion. Ils fonctionnent de deux façons, soit avec notre horloge biologique pour les gens qui fonctionnent de façon ordrée et ordonnée et ceux qui fonctionnent à la demande. Les deux d’ailleurs sont souvent liés. Si le bruit couvre le son organique, le cerveau ne l’entendra ou pas du tout ou partiellement. Hors c‘est lui quand il perçoit l’arrivée prochaine de nourriture qui organise la suite, donc la digestion. Il va demander aux sucs gastriques de démarrer la digestion. Vous le sentez, c’est le petit creux que l’on ressent quand on a faim. A partir de là, toute une mécanique va se mettre en place pour accueillir cette nourriture et la traiter. Les sucs gastriques vont commander aux organes de fabriquer en quantité importante les secrétions nécessaires au fonctionnement de la digestion. Insuline pour le pancréas, bile pour le foie etc.
Quand la nourriture après avoir été malaxée et préparée par l’estomac va se présenter dans chaque organe, la transformation organique par les secrétions de chaque organe pourra se faire. Les restes seront digérés et évacués par les voies naturelles de l’homme. Si le cerveau entend mal les signaux d’arrivée prochaine de nourriture, il ne pourra pas lancer la digestion et l’action des sucs gastriques ne se fera pas. La nourriture arrivera dans les différents organes sans qu’il y ait les quantités nécessaires de sécrétions de digestion et celle-ci ne se fera pas ou se fera mal. Cela se traduira, par une transpiration excessive, mauvaises sensations, nausées, fatigues, besoin de dormir état général défectueux. Au bout de longues années le trop plein passé dans le sang risquera d’obstruer les veines ou les artères et pourront être la cause de différents accidents vasculaires que l’on connaît. Le premier avertissement d’une mauvaise nutrition se voit. Il s’appelle la surcharge pondérale. Souvent considérée comme un art du savoir vivre, les dessous sont beaucoup moins charmants et plus alarmants. Toute surcharge pondérale est une condamnation à mort plus ou moins rapide et de toute façon bien avant le terme naturel.


Pourquoi ne faut il pas grignoter entre les repas ?

Chacun l’aura compris, à chaque prise de nourriture tout un système sensoriel, gustatif et digestif se met en place. Si vous faites des grignotages votre cerveau ne sait pas quelle quantité vous allez avaler. Ses ordres de mise marche, il les donne au moment ou il perçoit vos gloutonneries. Il va donc donner des ordres en conséquences de ce qu’il croit, et va ordonner que la machinerie soit mise en ordre de marche pour fabriquer les quantités qu’elles a l’habitude d’utiliser. Vous allez donc mettre en route tout un système inutile qui à la longue va se fatiguer. Il ne saura plus ce qu’il doit faire et votre digestion sera perturbée. Elle devra rapidement être corrigée. Mais, les trop pleins fabriqués ne seront pas tous éjectés par les voies naturelles et passeront à leur tour dans le sang en occasionnant des dégâts de plus en plus visible jusqu’au jour où ... Il faut bien se mettre dans la tête que toutes ses erreurs de malnutrition sont des maux pernicieux qui se construisent un peu plus chaque jour et pendant de longues années. Ils créent dans le corps des habitudes qui deviennent des besoins, créent des manques qu’il est de plus en plus difficile d’enrayer. Elles sont devenues comme des drogues. …Essayer de perdre du poids sans en reprendre, est impossible sans une hygiène alimentaire contrôler par un service médical compétent. Ne croyez pas tous ces Docteurs je sais tout qui vous vendent à coup de pub ou d’émissions de radio ou télé des recettes miracles, des pertes de poids que je qualifie d’impossible et vous le savez. Evitez ces régimes miracles qui risquent de vous faire avoir des carences. Un corps malade d’excès ne se soigne pas sans le suivi d’un médecin compétant et spécialisé. Vous devez faire des analyses diverses et c’est à la vue de leurs résultats, des trop pleins, des manques, qu’une décision médicale sera prise et que vous devrez vous y tenir. Une seule chose peut nous être commune à tous et quelque soit son âge. C’est de faire ou de reprendre le sport. Natation, marche à pied, courses à pied, vélo ou sport collectif si on le peut. 4 heures de sport par semaines me semble indispensable à tout être humain pour rester en bonne santé. Mais, attention, les efforts devront être là aussi en adéquation avec votre état général. Pour les débutants on commencera doucement et on ira à son rythme. Cela ne sert à rien de se forcer ou de vouloir battre des records. Vivez à votre rythme, celui de votre âge ou de votre santé vous ne vous en porterez que mieux

Commentaires

Articles les plus consultés